Бабкин Н.С.
Руководитель Кащук С. М.
Бабкин Никита Сергеевич – студент (бакалавр), Московский государственный университет имени. М.В. Ломоносова, факультет государственного управления, Москва, Россия.
E-mail: babkinikita@icloud.com
Annotation. In the beginning, we must think about the prospects of the European economy in general and of the French economy in particular after the exit of the United Kingdom from the European Union. The Brexit has already taken place, it is a fact. So we have to adapt to the situation today. We know that France will soon have a new president, who will perhaps allow France to develop. This is why my study is undoubtedly very current.
Key words: The French Economy, Brexit, The European Union
D’après Ch. de Marcilly, responsable du bureau de Bruxelles de la Fondation Robert Schuman, avec le départ du Royaume-Uni, l’Union européenne va perdre le quatrième contributeur à son budget ainsi qu’un membre permanent du Conseil de Sécurité, qui avait le premier budget de défense de l’UE [6]. Mais le « divorce » peut être compliqué pour les deux parties.
Aujourd’hui, Londres c’est le principal centre financier mondial, aussi que le principal marché de l’euro dans toute l’Union européenne. La capitale anglaise est aussi le plus important centre financier pour les transactions en euros. Le Royaume-Uni, en tant que le membre de l’Union européenne, a un accès à la liquidité en euros de la Banque Centrale Européenne [3]. Par ailleurs, les banques du Royaume-Uni peuvent utiliser le système des paiements de la zone euro. Sans le support de liquidités de la BCE et du système des paiements de la zone euro, il y a un grand risque de «krach» des marchés financiers de Londres avec des répercussions très dangereuses pour le système financier français et de toute la zone euro.
Donc, il y a le risque de la crise financière. Certains experts pensent que seule l’économie de l’Angleterre souffrira de ce nouveau système, étant donnée sa grande dépendance de l’Europe. Dans tous les cas, l’export français vers l’Angleterre sera sérieusement réduit, puisque la livre sterling va perdre de sa valeur. Et aujourd’hui, l’Angleterre occupe la 5ème place dans l’exportation française. Comme nous avons déjà remarqué ci-dessus, le secteur le plus important, c’est le secteur des finances. Aujourd’hui, 250 banques étrangères (150 sociétés filles et 100 filiales) travaillent à Londres, avec un chiffre d’affaire de 280 milliards d’euros par an [1].
Etant donné qu’elles sont localisées dans la City, elles sont considérées comme banques britanniques. Elles peuvent alors proposer leurs services sur tout le continent, grâce au “passeport financier”. Après la sortie du Royaume-Uni, ce “passeport financier” sera sans doute réétudié, et tout commerce avec Londres devra faire l’objet d’un accord particulier avec chaque pays [4]. Il y a également des conséquences impalpables qui peuvent aider la France. Il faut comprendre que n’importe quelle crise, n’importe quels changements, c’est tout d’abord la possibilité d’avancer. En cas d’absence du Royaume-Uni, le statut de puissance nucléaire donnera à la France un poids supplémentaire dans la balance européenne. Elle deviendra le seul état-membre de l’UE à détenir l’arme nucléaire [5]. A l’ONU, la France deviendra le seul représentant officiel de l’UE au Conseil de Sécurité. Nous voyons donc ici une possibilité pour la France de prendre sa place sur l’arène internationale.
Les élections présidentielles sont également une excellente possibilité d’avancer dans ce sens. On peut également se poser la question suivante : l’Union Européenne est-elle efficace en elle-même ? Elle rassemble 27 Etats, et on entend dire de nombreux Français qu’à cause de ce grand nombre d’Etats-membres, aucun rassemblement n’est vraiment envisageable [2]. Il est donc impossible de résoudre les problèmes vitaux avec l’efficacité nécessaire. Pourtant, l’Union européenne est une des économies majeures de la planète, représentant 17 % de la richesse créée dans le monde. Premier marché de consommation par le pouvoir d’achat moyen de ses 500 millions de citoyens, elle constitue une force d’attraction exceptionnelle. Cinquante-cinq pourcents des investissements américains à l’étranger sont destinés aux Européens. Donc, quant à moi, je pense que L’Union européenne a une bonne base de ressources pour résister à n’importe quelle crise, et bien sûr peut facilement faire face au Brexit
Pour conclure, je voudrais vous inviter à réfléchir à la question suivante: Le Brexit n’entraînera-t-il pas des conséquences négatives, jusqu’à provoquer la chute de l’Union européenne?
Bibliographie
[1] https:/ru.investing.com/news/новости-форекс/последствия-brexit-для-экономики-великобритании-235607 – La revue «Les Grands Dossiers de Diplomatie» décembre 2016- janvier 2017
[2] https:/fr.wikipedia.org/wiki/Union_européenne#.C3.89tats_membres; http:/evene.lefigaro.fr/citation/france-peut-etre-france-grandeur-1670.php
[3] https:/www.lesechos.fr/23/09/2015/lesechos.fr/021350018002_londres-redevient-la-premiere-place-financiere-mondiale.htm
[4] http:/www.huffingtonpost.fr/2016/06/24/brexit-enjeux-securite-europeenne_n_10659896.html
[6] Charles de Marcilly Quel avenir politique pour l’Union européenne / Les Grands Dossiers de Diplomatie, décembre 2016 – janvier 2017, pp. 8 – 13.