Проскурякова А.И.
Руководитель Кащук С. М.
Проскурякова Анна – студентка (бакалавриат), факультет государственного управления, МГУ имени М.В. Ломоносова
Е-mail : ProskuryakovaAI@spa.msu.ru
Кострова Дарья – студентка (бакалавриат), факультет государственного управления, МГУ имени М.В. Ломоносова
Е-mail : KostrovaDA@spa.msu.ru
Annotation. The article dedicates to the research of the influence of Brexit on different countries-members of the European Union. It focuses on separatist and integrative visions among European governments and reflects how exactly did they react on the British referendum results. Moreover, it includes the points of view of particular European politicians and their main intentions considering this issue.
Key words: Violations of the democracy, eurosceptics, an uncontrolled political tool, to vote for something, exterior threats, approach of East and West, EU’s will, European defense.
L’objectif de notre exposé est de définir l’influence du Brexit sur les autres Etats membres de l’Union européenne. C’est un sujet important parce que le Brexit influence tous les pays européens et leurs économies. La problématique de notre exposé peut être résumée d’une manière suivante: «Les conséquences du Brexit pour l’Union européenne». Dans notre exposé, nous mettons l`accent sur le point suivant:
– est-il possible que les autres membres de l’Union européenne, eux aussi, vont quitter l’espace commun dans les jours à venir?
– cela serait-il le « début de la fin » de l’Union européenne ?
Pour répondre aux questions superposées nous avons fait recours aux méthodes suivantes : la méthode descriptive qui nous donne la possibilité de décrire les relations entre l’UE et le Royaume-Uni aussi qu’analyse des articles de la presse française.
Il est évident, que le Brexit a largement influencé l’esprit séparatif des européens. On a commencé à parler du Grexit et de l’exclusion de la Hongrie de l’Union. Alors, aujourd’hui, il y a une forte possibilité que les autres pays membres peuvent penser à quitter l’Union européenne ou qu’on les pousse à faire cela.
Quant au Royaume-Uni, il bénéficiait déjà de nombreuses esquives des responsabilités de l’UE, par exemple, en conservant sa monnaies nationale la livre sterling. Donc, le départ sera rude, mais pas insupportable pour l’Union, malgré une période d’incertitude pour le Ruyaume-Uni.
Pour le moment, le Brexit n’a pas entraîné une série de contagion des autres Etats membres. Au contraire, les dirigeants européens ont bien compris les dangers auxquels peuvent mener les visions divergentes. Les politiciens européens ont pris conscience du fait, que le référendum c’était un outil politique incontrôlable. Charles de Marcilly, responsable du bureau de Bruxelles a remarqué : « Le résultat du vote britannique fut un véritable électrochoc pour les dirigeants européens, qui ont réalisé que le référendum était un outil politique incontrôlable, à l’inverse de ce que pensait David Cameron. » « début de la fin » de l’Union européenne aujourd’hui à une défense européenne collective contre les menaces extérieures.
J.-C. Juncker, le Président de la Commission Européenne, lui aussi, a affirmé la nécessité urgente de rapprocher l’Est et l’Ouest de l’Europe pour prendre les décisions collectives de ceux qui peuvent rester dans l’Union et ceux qui peuvent être exclus [2]. Il est bien dommage, après quinze ans d’élargissement, de penser au rétrécissement de la Communauté européenne. Mais en même temps, ce constat témoigne d’une volonté d’Union européenne de sauver, coûte que coûte, l’Europe unie, même sans ses voisins anglais.
Theresa May doit respecter beaucoup de choses. En première lieu, elle respecte la volonté du peuple anglais qui a avant tout voté la reprise du contrôle de son pays.
En second lieu, Theresa May souhaite dissocier les libertés de circulation des biens, des capitaux et des personnes. À son tour, l’UE a affirmé que la liberté de circulation des personnes est une condition essentielle de l’accès au marché européen uni.
Les Brexiters souhaitent multiplier les accords de libre-échange bilatéraux une fois la séparation actée. De plus, chaque Etat membre dispose d’un droit de veto sur tout accord de Brexit.
Finalement, l›Union européenne affirme que si à l›issue des deux années de négociation aucun accord n›est trouvé, le Royaume-Uni deviendra automatiquement un État tiers tel la Bolivie. La Première Ministre aura également des défis intérieurs à relever, outre la pression des marchés et du monde économique.
Pour conclure, on voit que les européens sont aujourd’hui bien partagés. D’un côté, l’Union européenne est une association qui a beaucoup d’avantages pour ses membres. Mais par ailleurs, les membres de l’UE pourraient tirer pas mal de profits en devenant Indépendants.
References
[1] Charles de Marcilly Quel avenir politique pour l’Union européenne / Les Grands Dossiers de Diplomatie, décembre 2016 – janvier 2017, pp. 8 – 13.
[2] Vincent Laborderie L’Union européenne face à ses indépendantistes / Les Grands Dossiers de Diplomatie, décembre 2016 – janvier 2017, pp. 25 – 29.
[3] Jean-Sylvestre Mongrenier Du Brexit au «trumpisme» : la voie étroite d’une défense européenne / Les Grands Dossiers de Diplomatie, décembre 2016 – janvier 2017, pp. 84–88.